Martine LIZIER

Ma petite Marie-Noëlle,

Les paroles sont dérisoires quand le temps qui passe suspend le souffle de la vie.
Tout semble s’arrêter, la joie de vivre se heurte à l’épreuve soudaine de la séparation,
pour toujours.

Déjà le papa qui s’en est allé avait emporté, sans bruit, les liens subtils, souvent inavoués, de la relation intime d’un père et d’une fille. Quelle cicatrice, déjà, avait griffé le coeur: Quelle souffrance silencieuse de voir s’éloigner ce papa éternel !

Aujourd’hui, encore, comme une vague qui lamine les certitudes, et même si, en se raisonnant, on essaie de se persuader que cela appartient au monde des hommes, le vide qui s'installe accompagne le départ sans retour de celle qui a donné la vie. Le crépuscule envahit peu à peu l’atmosphere de ces moments ensoleillés, vécus ensemble, ressentis, partagés, imprégnés désormais dans ta mémoire.

Alors, tu n’as pas le choix.

Tu dois vivre et te battre pour prouver que ce qu’ils t’ont appris, transmis, n’était pas vain
Tu dois le faire pour l’amour de ta vie, cet enfant que tu as conçu et qui désormais stimule tes forces et remplis d’amour ton cœur.
Mathéo qui est à côté de toi, encore et encore, aujourd’hui et demain, quand la ferveur émotionnelle de ceux qui t'entourent s’evanouira dans un nuage qui disparaitra dans le lointain.

Emplis de tes rires et de ta soif de vie les journées à venir.

C’est vrai que tu es en droit de souffrir, parce que ton amour indéfectible a ensoleillé les crépuscules de vie de ton papa et de ta maman.

Mais en pensant aux moments partagés, aux inévitables querelles suivies de réconciliations sensibles, mais pleines de sincérité, tu vas compléter l’album secret de tes souvenirs.

Je t’assure, Marie-Noëlle, de toute mon amitié et mon affection, émue en ces instants.

Fais attention à toi et couvre de tout ton amour de maman Mathéo.

Jean-Jacques

PS: le bouquet de fleurs s’est envolé, pour atterrir en terre étrangère

Toutes mes condoléances à la famille Lizier.
Bon courage Marie Noëlle.

Marie,
C’est avec une profonde tristesse que j’ai appris le décès de ta maman.
Même si je n’ai pas eu l’honneur de la connaître, je mesure la douleur que représente une telle perte.

Je t’adresse mes sincères condoléances et t’assure de tout mon soutien dans cette épreuve.
Puisse la force de tes souvenirs et l’affection de tes proches t’apporter réconfort et apaisement.
Karine